Entretien avec Adrien Bossard, directeur du musée départemental des arts asiatiques à Nice et de l’espace culturel Lympia

Tokonoma débute cette année par un entretien exclusif avec Adrien Bossard, directeur du Musée départemental des arts asiatiques à Nice et de l’espace Lympia. Il est également le commissaire de l’exposition Hokusai. Voyage au pied du Mont Fuji, chefs d’œuvre de la collection Leskowicz, dont nous vous parlerons vendredi prochain, et qui se termine le 29 janvier 2023 !

Adrien Bossard, directeur du musée départemental d’arts asiatiques à Nice, © Musée départemental des arts asiatiques.

Mathilde Rétif : Pour commencer, pouvez-vous nous rappeler votre parcours ? 

Adrien Bossard : J’ai fait des études assez longues. Une licence d’Histoire de l’art et Archéologie à Paris IV Sorbonne (actuellement Paris Sorbonne), une licence de chinois à l’INALCO, un master d’archéologie de Paris Sorbonne (spécialité Extrême-Orient), un master d’histoire de l’EHESS et j’y avais commencé une thèse. Au bout d’un an, j’ai tenté le concours de conservateur, que j’ai eu la chance d’obtenir dès ma première tentative, en 2012. J’ai intégré en 2013 la formation de 18 mois à l’INP (Institut National du Patrimoine, ndlr), en spécialité Archéologie territoriale et j’ai obtenu un premier poste en « territoriale », à la direction du musée archéologique de l’Oise, de 2014 à 2017. En 2018, j’ai ensuite intégré les équipes du Musée Guimet en tant que chargé de collection. Au bout d’un an, j’ai pris la direction du Musée départemental des arts asiatiques à Nice. Deux ans après mon arrivée ici, on m’a également confié, en parallèle, un établissement : l’espace culturel Lympia. 

M. R. : Pourriez vous nous parler de l’espace culturel Lympia ? 

A. B. : C’est un espace qui a été créé en 2017 et installé dans le plus vieux bâtiment conservé sur le port de Nice, son ancien bagne. Ce bagne a d’ailleurs la particularité d’être un des rares conservés dans cet état, avec celui de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie. C’est un bâtiment qui est ancré dans l’histoire locale. L’espace culturel a été inauguré en 2017 avec une exposition créée avec la Fondation Giacometti, centrée sur les dernières années de la carrière de l’artiste. J’ai pris la direction de l’espace en 2020, avec une exposition « Soulages » et depuis j’ai pour consigne de maintenir un haut niveau d’exposition et de proposer une vision un peu hétéroclite : nous avons fait venir l’exposition “Tatoueurs tatoués” du Musée du Quai Branly – Jacques Chirac ; nous avons actuellement une exposition co-produite avec le musée Cantini de Marseille sur un artiste français, Louis Ponce (un artiste singulier) ; cet été nous prévoyons une exposition sur Vasarely.

M. R. : Merci pour ces précisions. Pour revenir sur votre parcours, nous pouvons constater que vous avez un profil très axé sur l’archéologie : pourquoi avoir choisi les musées aux chantiers de fouilles ? 

A. B. : Quand on obtient le concours de conservateur du patrimoine en archéologie territoriale, en externe, on n’a pas une importante expérience de terrain ; quand on quitte la formation de l’INP, on a la vocation de diriger des équipes. Il s’est avéré que mon expérience de terrain n’était pas assez suffisante pour intégrer un service archéologique. Pour maintenir un lien avec l’archéologie, j’ai choisi de candidater à la direction du musée archéologique de l’Oise. Je voulais vraiment commencer sur un poste de direction, pour découvrir ce métier, et c’est un métier passionnant, très complexe : il faut être flexible, polyvalent… J’y ai appris énormément de choses. De plus, des fouilles archéologiques étaient organisées à proximité par l’association des amis du musée ; cela me permettait de faire le lien avec l’archéologie et amorcer une transition vers les musées. 

Vue de l’extérieur du musée départemental des arts asiatiques à Nice, conçu par l’architecte Kenzo Tange. © Mathilde Rétif.

M. R. : Avec vos études on constate tout de suite que vous vous êtes tourné très tôt vers l’archéologie et l’art de la Chine. Pourriez-vous nous raconter comment s’est développée votre passion pour cette région du monde ?

A. B. : Je suis moitié Chinois, de Singapour, par ma mère. J’ai grandi en Nouvelle-Calédonie en recevant une éducation “à la française”, avec quelques éléments de culture chinoise venant de ma mère et des vacances à Singapour pour voir de la famille, mais sans une vraie compréhension de l’Asie. Quand je suis arrivé en métropole pour faire mes études, j’ai découvert de nombreux musées et j’ai visité le musée Guimet. À 18 ans, j’ai découvert des collections chinoises qui m’ont intéressé et qui m’ont donné l’envie de découvrir la culture de ma mère. Je me suis donc inscrit à l’INALCO pour apprendre le chinois et de fil en aiguille j’ai continué dans ce sens. Mais dans tous les cas, mon objectif était de faire mes études d’archéologie en métropole. 

M. R. : Votre projet professionnel a toujours été d’être archéologue ? 

A. B. : Oui, c’est ce que je voulais faire depuis mes neuf ans. 

M. R. : Une vocation de longue date donc ! Revenons à l’exposition Hokusai Voyage au pied du Mont Fuji. Chefs-d’oeuvres de la collection Leskowicz. Elle s’inscrit à la suite d’une série d’événements mettant en lumière le paysage dans l’estampe ukiyo-e. Outre la grande rétrospective Hokusai en 2016, au Grand Palais (Paris), nous pouvons citer l’exposition Sur la route du Tôkaidô (Musée national des arts asiatiques – Guimet, 2020), l’exposition Hokusai, Hiroshige, Kuniyoshi, les grands maîtres de l’estampe (Hôtel Caumont, 2020) et l’exposition Voyage sur la route du Kisokaidô (Musée Cernuschi, 2021). Comment vous est venue cette idée d’exposition ? 

A. B. : En réalité, je n’avais pas du tout prévu de faire une exposition Hokusai. Dans la programmation d’expositions, nous travaillons toujours sur trois ans. Les expositions se font souvent avec des partenaires et une fois que nous sommes engagés, c’est souvent compliqué de faire machine arrière. Mais dans cette programmation, j’avais une marge de manœuvre car je gardais une place pour une exposition interne, avec principalement des œuvres du musée, qui pouvait être reportée s’il y avait une opportunité d’une certaine envergure qui se présentait. Et c’est arrivé ! Le 8 décembre 2021, un représentant de Monsieur Leskowicz, que je connais, est venu me voir à Nice. Au fil de la discussion, il m’a demandé si j’étais intéressé par une collaboration avec M. Leskowicz pour faire une exposition sur Hokusai. Compte tenu de la qualité de cette collection, c’était une opportunité qu’il fallait saisir. Le challenge consistait alors à monter ce projet en neuf mois, avec la demande de réaliser un catalogue de haut niveau. Il a donc fallu très rapidement mobiliser des auteurs. J’ai sollicité Brigitte Koyama-Richard, une grande spécialiste, qui a accepté tout de suite ; Manuela Moscatiello, spécialiste et également commissaire de l’exposition Voyage sur la route du Kisokaidô, nous a fait l’amitié de participer à ce projet, avec un texte inédit de sa part sur la manga. Sans être spécialiste, j’ai fait beaucoup de recherches afin de pouvoir participer à ce catalogue. C’était également l’occasion de valoriser les jeunes talents, comme mon amie Coralie Castel, conservatrice à la BnF (Bibliothèque nationale de France, ndlr), en charge du fonds japonais et qui n’avait encore jamais publié ; cela a été pour elle l’occasion de faire des recherches sur le Tôkaidô et elle a produit un superbe texte ; nous avons eu aussi la participation de Jules Ogier, agrégé d’histoire, qui nous a rendu un superbe texte intitulé “Hokusai, roi du pop”, pour rompre un peu avec la vision plus classique.

Palanquin de mariage (onna norimono), japon, XIXe siècle. Bois, fer, laque, alliage cuivreux, papier, soie, bambou, coton, maki-e d’or, 110 x 455 x 77,5 cm. Reims, musée Saint-Rémi, inv. 978.952. © Musée Saint-Rémi, Reims / Christian Devleeschauwer.

Face à un projet qui ne devait présenter que des estampes, il fallait apporter un peu de volume, passer de la 2D à la 3D pour éviter un côté lassant pour les visiteurs. M. Leskowicz m’a donné son accord pour que nous intégrions dix objets. Parmi eux, nous présentons un palanquin de jeune mariée qui nous a été prêté par le Musée Saint-Rémi de Reims, des okimono et des étriers qui nous ont été prêtés par le musée des arts asiatiques de Toulon (il s’agit d’une première collaboration entre nos deux institutions, malgré la proximité géographique). La galerie Charbonnier nous a prêté un manteau-armure japonais, une œuvre fascinante, montrée pour la première fois au public. J’ai également dégoté la Manga de Hokusai en première édition du musée des Beaux-Arts de Nice – Jules Chéret, car il y a aussi un patrimoine local asiatique… et c’est le sujet de notre prochaine exposition ! Pour conclure : cette exposition n’était pas une initiative du musée, mais il y a des projets comme ceux-là qui sortent de l’ordinaire et qu’il faut savoir saisir ! Je pense que nous sommes tous contents de ce résultat. D’ailleurs, M. Leskowicz est venu pour l’ouverture de l’exposition et nous étions entourés de maternelles… c’est très fort de voir que sa collection va avoir un impact sur une génération d’habitants du territoire. Je me rappellerai toujours de la première fois où j’ai vu la Vague d’Hokusai et ce jeune public aura eu la chance découvrir cette œuvre pour la première fois au musée départemental des arts asiatiques à Nice. La question de la transmission au sein du territoire est très importante. 

Hokusai, Sous la vague au large de Kanagawa, série Les Trente-six vues du mont Fuji, 1830. Estampe de brocart (nishiki-e), 25,5 x 37,7 cm. Collection Georges Leskowicz © Fundacja Jerzego Leskowicza.

M. R. : Vous accordez une grande attention à la question de la transmission des œuvres présentées au musée sur le public de votre territoire. Quelles ont été les démarches mises en place à destination des publics scolaires ? 

A. B. : En trois mois, nous avons atteint 47 000 visiteurs, ce qui est très bien pour notre institution. Fin décembre, nous avons enchaîné 4 jours d’affilée à plus de 1000 visiteurs, ce qui était du jamais-vu pour nous ! Si nous avions ouvert cette exposition durant la période estivale, nous aurions certainement eu une fréquentation encore plus élevée. Mais nous voulions vraiment placer cet événement dans le calendrier scolaire pour permettre aux classes de venir voir l’exposition. En collaboration avec le service de l’Education du Département et la Médiathèque départementale, on a envoyé des “mini-expo” dans onze collèges du territoire. Avec l’autorisation de M. Leskowicz, nous avons réalisé des ensembles de neuf fac-similés en partant de la série des Trente-six vues du Mont Fuji et on a enrichi ces “mini-expo” dans les collèges avec des livres en lien avec le Japon, prêtés par la Médiathèque départementale. De son côté, le service de l’Education du Département a mis à disposition des collèges des cars pour permettre aux élèves d’aller voir l’exposition. Ce volet à destination des scolaires est un point que je voulais développer et que nous continuerons à maintenir à partir de maintenant. 

M. R. : À  brûle-pourpoint, quelle est l’œuvre qui vous touche le plus dans l’exposition ? 

A. B. : Il s’agit d’une des premières estampes que l’on voit lorsqu’on entre dans les salles : Orage au pied du sommet. C’est une œuvre de Hokusai qui rappelle le travail sur les saisons, le travail sur le motif, la dramaturgie qu’il intègre dans ses compositions. Il se transforme là en espèce de magicien, de thaumaturge, capable d’arrêter le temps, qui fige cet éclair au premier plan. Sur ce tirage en particulier, il y a un effet d’impression qu’il a mis en place pour assombrir le premier plan : sur certains tirages, on voit un village au pied du Mont Fuji ; sur ce tirage-là, il n’y en a pas, il y a clairement eu une intervention de l’artiste pour renforcer ce contraste entre le premier plan et le second plan… quand on sait cela, on regarde l’estampe différemment. 

Hokusai, Orage au bas du sommet, série Les Trente-six vues du mont Fuji, 1831. Estampe de brocart (nishiki-e), 26,1 x 38,8 cm. Collection Georges Leskowicz © Fundacja Jerzego Leskowicza.

M. R. : Vous nous disiez un peu plus tôt que la réalisation de cette exposition avait été un véritable défi. Quel a été le moment le plus fort, selon vous, lors de la préparation ?

A. B. : Il y en a eu deux en vérité. Le premier, c’est lorsque nous avons reçu les œuvres. Elles sont arrivées sans cadre, il a fallu faire le constat d’état… et c’est un moment particulier, parce que c’est à ce moment-là qu’on regarde vraiment en détail, qu’on les découvre… C’était un grand moment parce qu’il n’y avait jamais eu d’exposition Hokusai à Nice auparavant, c’était donc un moment fort que j’ai pu partager avec mon équipe… et c’est aussi pour cela que je suis parti du musée Guimet : pour reprendre la tête d’une équipe et impulser des choses, partager des moments uniques. 

Deuxième moment marquant, c’est lorsqu’en fin de chantier, la scénographie qu’on a imaginé fonctionne. Pour cette exposition, j’ai personnellement fait la scénographie de A à Z. Nous n’avions jamais mis les cimaises de cette façon et quand j’ai imaginée les plans, je voulais que l’on voit la Vague, en descendant au sous-sol, et que l’on ait envie d’y aller. C’est également la première fois que nous avons scindé la grande vitrine…. cette exposition a été l’occasion de plusieurs expériences. Voir que cet agencement fonctionne, que le parcours est fluide, confirme le travail de réflexion que nous avons fait en amont. 

M. R. : Quels sont vos projets pour le musée dans les deux années à venir ? 

A. B. : En février s’ouvre l’exposition “L’Asie sans réserve”, qui se tourne vers les œuvres qui sont habituellement conservées en réserve en raison de leur fragilité afin de sensibiliser le public à cette question. On a beaucoup de textiles et d’arts graphiques qu’on ne montre qu’en rotation, pour les protéger. Ce sera l’occasion de sortir plein de pièces qui n’ont pas été montrées depuis des années. L’exposition réfléchit également à l’échelle du territoire. J’ai ainsi pu toquer à la porte de musées répartis sur le territoire des Alpes-Maritimes et de Monaco pour voir ce qu’ils avaient dans leurs collections qui étaient asiatiques. Cela permet de montrer que l’Asie est partout dans les musées, parfois même là où on ne s’y attend pas. Dans certains cas, en partageant notre expertise, nous pouvons aider nos collègues à mieux comprendre des pièces qui étaient mises de côté en attendant de pouvoir les étudier. Par exemple, nous avons aidé récemment le Musée Matisse à identifier pas mal d’objets asiatiques qui appartenaient personnellement à l’artiste. Nous montrons également que ces artistes locaux qui ont leur musée sur le territoire ont aussi un lien avec l’Asie qu’on ne soupçonne pas forcément. 

Nous organiserons également une exposition sur le tatouage dans l’estampe japonaise, à partir de juillet 2023, qui s’appuie sur une collection assez inédite ; nous mobilisons cette fois encore pas mal d’experts pour le catalogue… et d’autres sujets à venir ! 

M. R. : En m’attardant à la boutique, je ne n’ai pas pu m’empêcher de remarquer l’absence d’un catalogue des collections. Est-ce une publication qui verra bientôt le jour ? 

Salle d’exposition du musée départemental des arts asiatiques à Nice, © Mathilde Rétif.

A. B. : Ce projet de catalogue des collections est complexe à mener. Pourquoi? Parce qu’il n’a jamais été fait depuis 1998, ou alors dans des versions allégées. La genèse de la collection est un peu particulière car on est parti de zéro pour constituer une collection d’art asiatique et l’inventaire de base comporte 150 objets. Il s’avère que durant les dix premières années, la collection de base s’était constituée par des acquisitions de très haut niveau, validées par le Conseil artistique des musées nationaux, avec le patronage du Ministère de la Culture pour la création du musée départemental des arts asiatiques à Nice, qui est l’un des derniers musées français du XXe siècle (ouvert en 1998)… C’est un projet symbolique et un projet fort car décentralisé de l’épicentre qu’est Paris. Après ces dix années d’acquisitions, le musée à connu une pause qui a duré dix ans ; le Département des Alpes-Maritimes a profité de mon arrivée pour relancer une politique d’acquisition. En arrivant, le musée n’avait pas de budget d’acquisition, puis les trois dernières années nous avons eu de beaux budgets dédiés, ce qui nous a permis d’acquérir plusieurs œuvres (dons, achats). Une bonne partie de ces objets ont intégré le parcours permanent pour le renouveler et donner aux visiteurs, même habitués, l’envie de revenir et un nouveau regard. Cette activité permet aussi de rehausser le niveau des donations qui nous sont proposées : un musée actif sur le marché de l’art attire forcément l’attention de partenaires de plus haut niveau.

Ajoutons à cela qu’à mon arrivée, l’inventaire était encore un inventaire papier. Nous nous sommes attelés à créer une base de gestion des collections : nous avons commencé une note après l’autre et nous sommes maintenant à 1842 notices. En réalité, pendant les dix années où il n’y avait pas d’achat, il y a quand même eu des donations reçues mais qui n’avaient pas encore été inscrites à l’inventaire car elles étaient en attente d’étude. Par exemple, il y avait un ensemble de 414 affiches de propagande chinoise de la Révolution culturelle qui ont été entièrement étudiées pendant les confinements (cela à fait l’objet d’un Master 2 de l’Ecole du Louvre). Cet ensemble a pu être inscrit à l’inventaire et commence à être valorisé car nous avons prêté seize de ces affiches au musée de Mariemont pour une exposition sur la femme chinoise. Nous avons reçu également un ensemble de 1100 estampes japonaises datant de la fin de la période Edo jusqu’aux années 1980, ce qui constitue un fonds extraordinaire. Pour l’instant, nous en avons étudié 800. D’autres entrées dans les collections sont à venir. C’est un travail très prenant. À  partir du moment où une œuvre est inscrite à l’inventaire et étudiée, on peut commencer le travail de valorisation.

Le catalogue des collections viendra donc dans un second temps… On espère d’ici deux ans ! Pour l’instant, nous privilégions le versement dans la base Joconde, la base nationale des collections, qui constitue le point d’aboutissement de notre travail car c’est lui qui nous permet de faire connaître nos collections auprès de collègues qui cherchent des œuvres pour des expositions. Par exemple, le COMPA (Conservatoire du machinisme et des Pratiques agricoles, Chartres, ndlr) nous a emprunté ainsi une dizaine d’œuvres pour leur exposition à venir sur l’agriculture au Japon, mais nous allons également prêter au Louvre Lens, au Rijksmuseum et à la Villa Médicis. Le premier prêt international du musée remonte à deux ans… Cette montée en gamme du musée départemental des arts asiatiques, qui permet d’aborder des projets plus conséquents et de rayonner au-delà du département, est le résultat de ce vaste travail de fond que nous faisons au quotidien.

En savoir plus :

  • Toutes les informations de l’exposition sont sur le site du Musée départemental des arts asiatiques à Nice.
  • Le Musée départemental des arts asiatiques à Nice est GRATUIT et ouvert du mercredi au lundi de 10h à 17h, entre le 1er septembre et le 30 juin, et jusqu’à 18h, du 1er juillet au 31 août.

Image de couverture : Musée départemental des arts asiatiques à Nice, © Musée départemental des arts asiatiques © H. Lagarde.

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